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Les lesbiennes ont une santé cardiovasculaire moins bonne

Publié le 23/06/2023 Mis à jour le 23/06/2023
femme avec une maladie cardiovasculaire

En parcourant l'univers scientifique, nous découvrons des thèmes intrigants. Parmi eux, l'étude de la santé cardiovasculaire des minorités sexuelles, une désintégration singulière du boson de Higgs, l'étrange coloration des canaux de Venise, et l'impact amplificateur du stress sur l'inflammation intestinale. Il est bien connu que la santé varie en fonction de l'OS. Cependant, la plupart des recherches antérieures ont principalement abordé des facteurs de risque isolés pour une maladie spécifique, comme le tabagisme dans le cas des maladies cardiovasculaires.

Un aperçu de la santé cardiovasculaire chez les individus lesbiens et bisexuels

Des chercheurs ont tenté de scruter l'influence de plusieurs facteurs de risque afin d'établir un score de santé cardiovasculaire. Ce score est basé sur divers paramètres, notamment :

  • Le tabagisme
  • Le temps de sommeil
  • Des facteurs biologiques tels que la pression artérielle, la glycémie et le taux de cholestérol.

Pour obtenir un échantillon représentatif de la population, les scientifiques ont utilisé CONSTANCE, une vaste cohorte épidémiologique de près de 200 000 adultes suivis sur une longue période. Les résultats ont montré que les personnes lesbiennes et bisexuelles ont une santé cardiovasculaire moins bonne que les femmes hétérosexuelles. À l'opposé, les hommes, qu'ils soient homosexuels ou bisexuels, obtiennent de meilleurs scores.

Désintégration exceptionnelle du boson de Higgs observée au CERN

Le boson de Higgs, bien que largement étudié, demeure une énigme pour les scientifiques. Cette particule joue un rôle crucial en conférant leur masse aux autres particules. Afin de mieux la comprendre, les chercheurs observent sa désintégration, c'est-à-dire les particules en lesquelles elle se transforme au fil du temps. Les scientifiques du CERN ont observé une désintégration rare du boson de Higgs, en un photon et un boson Z. Bien que cette observation soit une véritable prouesse, il semble que la fréquence de cette désintégration soit deux fois plus élevée que celle prédite par le modèle standard.

«C'est un événement très excitant qui pourrait décrire une toute nouvelle physique»

, déclare Pamela Ferrari, coordinatrice pour la physique à ATLAS. Pour l'instant, ces résultats sont présentés en avant-première. Ils seront bientôt publiés, mais avant cela, cette expérience devra être répétée pour confirmer ces résultats intrigants.

Cet article s'est inspiré de cette source.


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