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Je ne suis pas la femme idéale ; alors tant pis !

Créé par une membre anonyme, le 17/06/24 à 18:00.

Mis à jour le 22/06/2024 avec 7 participations.

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Une membre anonyme

#512857 - 17/06/2024 à 18:00

Je ne suis pas la femme idéale ; alors tant pis ! Quoi que je fasse, cela ne convient jamais. Alors, oui : je ne suis pas la femme idéale et je ne cherche plus à l’être car je n’y parviendrai jamais ! Et j’arrête de penser que c’est navrant car c’est ainsi. J’ai beau être au maximum dans mon couple : je m’occupe de tout dans la maison, sauf de la cuisine et je fais 4 AR par jour à l’école pour son enfant, puis je prends 5 savons par jour car il y a toujours quelque chose qui aurait pu être mieux fait ou mieux dit. Elle me dit que nous répartirons mieux les tâches (j’attends de voir) car elle reconnaît que j’en fais trop et voit que je suis épuisée. Et elle me reproche de ne pas sourire et de ne pas assez lui accorder de temps, et veut contrôler toutes mes fréquentations et participer aux préparations de mes RDV ; pour les valider. Donc, elles sont lourdes mes contraintes de vie alors que mon enfant et grand et autonome. Et elle vient d’évoquer 1 PACS blanc pour les impôts ! Je suis une femme qui accepte beaucoup par amour et pour aider sa compagne mais maintenant la coupe est pleine. Et je ne suis plus heureuse ni épanouie. Alors, je vais prendre mes dispositions avant de reprendre ma(mes) liberté(s). Vendre mon appartement, en prendre un plus petit et je partirai vivre ailleurs. J’ignore où je serai dans 1 an. Je dois vous laisser car je pars descendre les poubelles. Passez une bonne soirée
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une ancienne membre

#512865 - 17/06/2024 à 18:46

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Une membre anonyme

#512933 - 18/06/2024 à 10:09

Bonjour, J'ai tout évoqué en disant ce qui me chagrine profondément à plusieurs reprises (ma compagne le sait) et j'ai indiqué que je suis arrivée au bout de mes limites (alors que j'ai peu de limites puisque je suis résistante et guerrière, ma vie m'a fait devenir ainsi) avec ma tension au plus bas (elle en a conscience et me dit de lever le pied). Hier, j'ai dit que j'avais tout dit et que je n'avais rien d'autre à ajouter, sinon je me répèterai. J'ai aussi mes torts, forcément (en raison de ma santé qui était affaiblie à une période), mais je ne fais pas dans le même registre que ma compagne. Il ne reste plus qu'à attendre (je suis infiniment patiente mais jusqu'à un certain point) pour voir ce que fera ma compagne pour redresser la barre et jusqu'où elle ira. Mais entre-temps peine et frustrations se sont installées. Et la/les prise(s) de conscience ont commencé. J'ai donc décidé de finir ma paperasse en cours afin de mettre ma vie en ordre, et ne plus m'investir financièrement. Afin de me libérer de tout avant de reprendre mon envol. Je suis maintenant spectatrice du film de ma vie qui se déroule sous mes yeux. Je suis ce jour passée en mode clairvoyance et lucidité. Puis, je laisse mes douleurs de côté et je les renvoie au fond de mon cerveau. J'analyse pour prendre les bonnes décisions car OUI je dois me préserver. Je ne ramasserai pas les morceaux de mon estime et de ma confiance en moi... Malgré toutes les insultes, les abaissements plus bas que terre ; en ayant entendu le pire en paroles blessantes de toute ma vie. Où est l'amour quand sa conjointe perd pieds en dépassant les limites ? L'amour est-il parti de son côté ? Que veulent dire ses mots d'amour quotidiens (et encore hier soir) ? Je suis grandement dans le doute et la méfiance. Je pense que la faim justifie les moyens et que sa peur de l'abandon et de la rupture que je déciderai la pousse à tout tenter pour me "fidéliser" et faire perdurer notre couple. Mais de mon côté : l'amour (j'en prends petit à petit conscience) s'en va et je ne suis pas certaine que mon cerveau pourra tout oublier ce que j'ai reçu en méchantes et vilaines paroles, en pleine face. Désormais, je dois garder mes forces et mon énergie pour ma vie, aussi mon fils et pour mon activité professionnelle en pleine naissance. Les distances sont posées dans ma tête et le seront bientôt en réel. Merci pour votre participation et mots réconfortants à mon égard
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Bidule

#512946 - 18/06/2024 à 12:25

Ma hantise : aimer une femme à la folie ; se mettre en couple ; vivre ensemble et un jour, tu te reveilles et tu réalises que vous êtes devenue 2 inconnues qui vivent sous le même toit. Deux solitudes qui ne s'ajustent plus ...
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Une membre anonyme

#513342 - 21/06/2024 à 10:11

Je n'aime plus à la folie et plus du tout. Puisque je tombe de haut en réalisant que ma compagne de vie ruse pour profiter au maximum de mes largesses. Je prends, pour la dernière fois, des risques "financiers" pour elle. Mais maintenant je sécurise au maximum par des clauses notées noir sur blanc chez le Notaire, avec une date butoir pour qu'elle me rende la grosse somme d'argent que je lui prête pour qu'elle achète son logement. Elle s'est énervée et a cherché à obtenir un peu + de temps pour me rembourser. MAIS elle a compris que j'ai posé des limites et que c'était à prendre ou à laisser. Sécurisation maximale obligée désormais. Nous sommes maintenant dans une relation basée sur l'argent dans laquelle l'une a besoin de l'autre pour acheter et moi je profite de cette "niche" pour la faire sortir de chez moi, en douceur. Elle partira dans son nouveau logement et je resterai dans le mien. Car j'ai découverte que ma compagne cherche à profiter de moi et surtout de mon épargne. Je tombe de haut. Je suis pour la dernière fois aidante avec elle et son fils qui n'a pas été gentil et correct avec moi ces 2 jours : en mentant en m'accusant de choses fausses (ce qu'il a reconnu) et en étant blessant en paroles non justifiées à mon égard. Je lui ai d'ailleurs demandé : "c'est ta façon de me remercier pour tout ce que je fais pour toi et mes 4 AR à l'école pour toi ??". J'ai dit : ce n'est pas gentil de ta part. Depuis je n'arrive plus à être câline avec son enfant. Je regrette ce rapport à l'argent que nous n'avions pas avant. Et ma relation avec son petit enfant n'est pas toujours simple; Mais maintenant : trop c'est trop ! Alors, je vais reprendre ma liberté !
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RêveuseParis

#513502 - 22/06/2024 à 08:12

> Citation de **Anonyme** #513342 Très chère Anonyme 😍😍 En lisant vos messages, je vois tout votre investissement dans cette relation, que ce soit dans le quotidien ou auprès de l enfant de votre compagne et sur le plan financier... Oui.... Vous avez donné beaucoup dans vos intentions et dans les actes au quotidien.... Mais je ne peux pas m empêcher de penser qu il est impossible que votre compagne n est rien apporté dans cet Union que vous avez construite à deux .... Je comprends que vous soyez arrivée au bout d un ensemble de choses, puisque vous avez investie énormément de votre personne dans cette relation et sur plein de domaines.... Mais vous rendez peu visible ce qu a pu vous offrir cette compagne et ça me pose un peu questions ? Vous en arrivez aujourd'hui à l étape d une séparation, mais, aussi à l aspect pecunier dans votre histoire d amour qui a pris fin.... J imagine que vous connaissez sa situation financière et ce dont il lui est possible de vous rembourser et dans quelle mesure dans le temps ? Après sur le plan financier pendant la période de couple, chacune à sa manière de voir les choses , mais comme vous en parlez, je me permets d aborder le sujet ( chose que je n aurais jamais fait pour ma part) , parceque, j aurais le sentiment de m'enlever tout mon investissement humain et financier... J aurais surtout regardé ce qu elle m a donné également et que vous ne semblez plus percevoir ? En ce qui concerne l enfant, je peux comprendre que vous ne ressentez plus le même investissement affectif, Puisque, vous avez la séparation en tête.... Après, oui, un enfant peut dire des choses en toute inconscience et là aussi, je ne le prendrais pas au premier degré... Je trouve cela très bien de votre part, d avoir pu lui offrir tout ce que vous pouviez , car, il est difficile de faire autrement, lorsque, l on vit à ses côtés... Mais, je ne sais pas comment il peut vous être reconnaissant ? Car, pour lui, vous étiez dans sa vie et il vous a certainement comblée d affection et il s'est attaché à vous... Et un enfant n a pas du tout cette notion de redevabilité envers ses propres parents ou belle Maman, comprenez vous ? Je ne vous juge pas, j essaie seulement de comprendre votre raisonnement et je ne pars que de vos propres récits pour réfléchir avec vous Je vous envoie tous mes Baisers de Branleuse 😍 😍
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Une membre anonyme

#513527 - 22/06/2024 à 13:19

Bonjour, Mon amie a beaucoup donné pour moi et m’a énormément soutenue. Je lui ai dit que j’étais vraiment reconnaissante pour cela et je l’ai remerciée pour son aide, sa bienveillance car j’ai connu une dépression-burn-out et elle a subi cela de plein fouet. On minore les souffrances du conjoint avec cette maladie. C’était dur pour elle car les effets secondaires de mes médicaments étaient lourds. Notamment, mon manque de mémoire, mes oublis, ma fatigue, j’étais 1 zombie-à côté de la plaque, mon manque de réactivité, l’engourdissement et l’insensibilité et manque de dextérité de mes doigts ont fait de moi une autre femme. Je lui ai demandé de comprendre, d’accepter ces effets secondaires médicamenteux et de patienter. Mais à bout et par manque de patiente, elle m’a insultée et rabaissée, ne supportant plus la femme que j’étais devenue. Depuis 4 mois, je suis en pleine guérison. Et ce jour, j’ai remonté la pente et je mets ma vie en ordre. Maintenant, je suis sortie d’affaire et je ne me repose plus sur ma compagne, j’ai repris ma vie en main ainsi que mon appart. dans lequel je vis avec elle et son fils. Je lui ai indiqué que je ne serai plus un boulet et une charge pour elle et qu’elle n’avait plus à me seconder. Que maintenant : son temps était totalement pour elle et son fils. Et que mes opérations à venir : je les vivrai seule et que je vivais désormais seule ma peine. Qu’elle a été dure de m’envoyer en plein face : « tu es myro avec tes putains d’yeux ! ». Je lui ai dit : nous ne pourrons jamais effacer nos souffrances, douleurs et avoir une vie de couple comme avant. Il y a eu trop de mal de fait de sa part et de la mienne pour oublier. Elle me dit qu’elle arrivera à oublier et qu’elle m’aimera toute sa vie. Je crois que ma chérie vit mal ma nouvelle autonomie et mon nouvel envol. Elle s’aperçoit qu’elle n’est plus indispensable pour moi. A présent, je garde pour moi mes tracas et peines, déjà évoqués. De plus, c’est une femme très jalouse. Et j’ai perçu une crainte vis-à-vis de ma nouvelle vie professionnelle avec des échanges extérieurs, à venir-sans elle, avec des interlocuteurs et interlocutrices qu’elle ne connaitra pas. Elle m’a fait comprendre que les mercredis et week-ends (sauf urgence) seront pour notre famille recomposée et notre couple, donc pas d’ordinateur pour raisons pro. Et que je privilégierai mes formations hors « mercredis ». Mais pas simple de créer puis gérer sa société en travaillant 25 heures par semaine ! Je ne suis pas sure que ce sera possible… Elle voit bien tout ce que je fais au quotidien pour notre famille recomposée, pour laquelle (j’ai bien compris : « je dois faire le maximum c’est la priorité avec aussi notre couple »). Et je suis « au maximum ». Elle culpabilise de moins en faire que moi, dit que nous répartirons mieux les tâches mais ne s’affaire pas pour autant davantage pour me soulager. Elle me reproche de peu sourire, je lui réponds que je finis les journées fatiguée car je passe d’une tâche à une autre. Les insultes, noms d’oiseaux, reproches et mises plus bas que terre, que j’ai entendus ces derniers mois : je les minimise et tente de les oublier. Mais je n’arriverai jamais à les oublier. Je lui en veux et ma souffrance est sans cesse ravivée. Et encore ce matin, puisqu’elle elle m’a insultée 3 fois et envoyé en pleine face : « tu es une crevure ! ». Car j’ai demandé de décaler de quelques heures le RDV Docteur pour son fils malade, pour éviter que je réduise encore mes horaires de travail. Elle a refusé, alors j’amènerai son fils chez le Docteur et ferai la garde malade pendant 2 jours, je présume. Mon amie sera au travail. C’est très pratique d’avoir sa chérie qui travaille à la maison. Mais la femme d’intérieur que je suis devenue, qui travaille chez elle et souffre de manque de contacts, n’est plus du tout épanouie. J’observe encore cette situation et je percute sur bien des choses. Bientôt, chez elle : nous vivrons à 3 : elle, son fils et moi. Mais tous les frais seront divisés par 2 : eau, électricité, charges… (sauf la nourriture) comme si j’étais l’autre parent de son jeune fils. Mais son nouvel appartement, je n’irai pas car j’ai décidé de rester chez moi. Elle partira seule avec son enfant. Et j’arrêterai de surcharger ma vie, au risque de retomber en dépression burn-out par excès de travail, avec tout ce que me demande en plus ma nouvelle famille recomposée. Je suis aidante mais on compte beaucoup trop sur moi !
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